Nouvèl FOKAL

lundi 2 mai 2011

Programme de mai 2011



A L’AFFICHE 

Beken en concert 

CinéFokal 
Docteur Folamour, Fahrenheit 451, Les cimetières de la Glasnost 

Récital 
voyage en poésie 

9 mai : Journée de l’Europe 
cinéma européen 



BMC 


3 mai : Journée nationale de la communication 

exposition, causeries, films 




American Corner 


Festival de contes Krik Krak 

Les jeudis à 2 h pm : le cinéclub 

le vendredi à 4 h pm : club d’anglais 




CALENDRIER 


lundi 2 mai - 5 h pm 

CinéFokal - Les Classiques : Docteur Folamour 



mardi 3 mai - 5 h pm 

CinéFokal - Média : Les cimetières de la Glasnost 



vendredi 6 mai - 6 h pm 

Spectacle : Kont Anba Tonèl 



lundi 9 mai - 5 h pm 

CinéFokal - Notre Epoque : Good Bye Lenin ! 



mercredi 11 mai 

Cinéma européen : En construccíon 



jeudi 12 mai 

Cinéma européen : Die Blindgänger et Epouse-moi 



vendredi 13 mai 

Cinéma européen : En construction 



lundi 16 mai - 5 h pm 

CinéFokal - Haīti : Préfète Duffaut, Piété et urbanisme imaginaire et 

André Pierre, celui qui peint le bon 



mardi 17 mai - 2 h pm 

Cinéma BMC : The social network 



jeudi 19 mai - 3 h 30 pm 

Cinéma BMC : Eagle eye 



vendredi 20 mai - 6 h pm 

Musique : Beken en concert 



lundi 23 mai - 5 h pm 

CinéFokal - Démocraties et dictatures : Le dernier Roi d’Ecosse 



mardi 24 mai - 5 h pm 

CinéFokal - Notre Epoque : Fahrenheit 451 



mercredi 25 mai - 6 h pm 

Spectacle : Krik Krak, festival de contes 



jeudi 26 mai - 6 h pm 

Spectacle : Krik Krak, festival de contes 



vendredi 27 mai - 6 h pm 

Spectacle : Récital 



lundi 30 mai - 5 h pm 

CinéFokal - Les Classiques : Allemagne année zéro 



mardi 31 mai - 5 h pm 

CinéFokal - Films culte : Ginger et Fred 


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EVENEMENT 

9 MAI : JOURNEE DE L’EUROPE 





DU 11 AU 13 MAI : CINEMA EUROPEEN 

SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE LIBRE 

horaires à préciser ultérieurement 




MERCREDI  11 MAI ET VENDREDI 13 MAI
En construccíon (en construction), docufiction, réalisation José Luis Guerín, Allemagne 2002, 125 min
Un quartier ouvrier emblématique de Barcelone, menacé par une réforme urbanistique : tourné sur 18 mois au cours de la construction d’un immeuble au cœur du Barrio Chino de Barcelone, En construccíon raconte la mutation sociale et la disparition d’une culture. Il met en scène la vie quotidienne du quartier, les divers corps de métiers du bâtiment et quelques personnages typiques de cet ancien quartier en voie de réhabilitation : un vieux marin, une jeune prostituée, un contremaître, un travailleur immigré, un jeune apprenti nous. Le film fait découvrir que la mutation du paysage urbain implique nécessairement la mutation du paysage humain. Prix Spécial du Jury Festival de Saint Sébastien, Prix Fipresci Festival de Cannes



JEUDI 12 MAI
Die Blindgänger, film pour la jeunesse, réalisation Bernd Sahling, Allemagne, 2004, 82 min
Amies de longue date, Marie et Inga nourissent les mêmes préoccupations que toutes les filles de leur âge : leur allure, les garçons, les cours ou encore les autres membres de leur internat. La seule chose qui les différencie des autres adolescentes est qu'elles sont toutes deux aveugles. Passionnées de musique, elles se mettent à rêver de succès et de gloire le jour où elles apprennent qu'un groupe de musique sélectionné pour un concours à la télévision recrute de nouveaux membres. Au cours de l'audition, leur cécité pose un problème, malgré leur évident talent. A cela vient s'ajouter la rencontre de Maria avec un émigré Russe recherché par la police, qu'elle décide de cacher dans l'internat afin de l'aider à retourner dans son pays. Prix du meilleur film allemand destiné à un jeune public, en 2004.

suivi de :

Heirate mich (Epouse-moi), documentaire, réalisation Uli Gaulke, Allemagne, 2003, 102 min 
Quelque part à la Havane, au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre de l'an 2000, ont lieu les fiançailles de la Cubaine Gladis et de l'Allemand Erik. Entourée par toute sa famille, Gladis reçoit la preuve de l'amour d'Erik, à travers un discours prolixe, avant de déclarer qu'elle est elle-même d'accord pour le suivre en Allemagne avec Omarito, son fils de sept ans. Gladis, 27 ans, a déjà l'expérience des hommes et sa réputation de femme forte n'est pas pour lui déplaire jusqu'au jour où elle rencontre Erik. Au cours des deux années qui suivent, le film tente de découvrir les motifs qui l'incitent à tout miser sur la même carte pour partir avec un étranger. Elle a cependant d'abord bien des choses à régler : les papiers du mariage, les demandes de visa et autres formalités du même genre. C'est avec un brin de mélancolie en même temps que la soif d'aventure que Gladis et son fils s'embarquent pour Hambourg à l'été 2001.

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CINEFOKAL
3 MAI : JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE
SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE LIBRE


LUNDI 2 MAI - 5 H PM - CINEFOKAL - LES CLASSIQUES
Dr. Strangelove or : How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb (Docteur Folamour ou : comment j'ai appris à ne plus m'en faire et à aimer la bombe), fiction, réalisation : Stanley Kubrick, USA, 92 mn, 1964, Noir et blanc, VOSTF
États-Unis - Années 60. Pris de folie et convaincu que les communistes veulent empoisonner l’eau potable des États-Unis, le général américain Ripper décide de lancer une offensive de bombardiers nucléaires B-52 sur l'URSS. Croyant à un exercice pour motiver les troupes, son second, le capitaine Mandrake, accepte de déclencher l’alerte rouge. Informé de ce coup de folie, le président convoque l’état-major à la salle d’opérations du Pentagone pour contrecarrer cette crise qui risque de dégénérer en un holocauste fatal : la fin de toute vie sur terre. Après discussions, il décide de prévenir le Premier ministre de l'URSS de cette “bévue” et de demander conseil au docteur Folamour, un ancien physicien nazi en charge de la recherche sur les armes… le Pentagone envoie ses hommes sur place. Ceux-ci parviennent à rappeler les bombardiers mais l'un d'eux, piloté par le major King Kong, ne répond pas à l'appel et se dirige droit sur l'URSS...
Alors que le monde est encore sous le choc de la crise de Cuba et vit dans l’angoisse d’une prochaine guerre nucléaire, Kubrick, l’enfant terrible du cinéma américain, commet le film le plus grinçant sur le péril atomique, une comédie cauchemardesque, une débauche de situations burlesques et de satires bien senties. Ajoutez à cela une bande-son symphonique et ironique à souhait, une esthétique irréprochable, un générique où de fines lettres blanches viennent animer le ballet érotique d’un ravitailleur et d’un bombardier, des superbes décors (notamment l’impressionnante war room)… et vous obtenez un chef-d’oeuvre à l’humour ravageur, qui déplut franchement à l’Amérique anticommuniste, mais qui la dissuada peut-être de recourir à l’arme atomique. 


MARDI 2 MAI - 5 H PM - CINEFOKAL - MEDIA : Journée internationale de la Liberté de la Presse
Les cimetières de la Glasnost - documentaire, réalisation Paul Jenkins, France, Grande-Bretagne, 59 min, 2004
Réputée pour sa pugnacité et ses articles sur les malversations financières, les inégalités sociales et le crime organisé, la rédaction de L’observateur de Togliatti ne cesse de subir des pressions en tous genres. Le soir du 9 octobre 2003, Alexei Sidorov, rédacteur en chef du journal, est assassiné devant chez lui. Il est le sixième journaliste à avoir été tué dans cette ville industrielle de la Volga. Moins de dix-huit mois plus tôt, le meilleur ami de Sidorov et cofondateur du journal, Valery Ivanov, a lui aussi été assassiné devant sa maison. Dans les jours qui ont suivi le meurtre de Sidorov, la police et les autorités judiciaires ont déclaré qu’il s’agissait d’un crime de droit commun : une version bien peu crédible aux yeux de ses confrères et de sa famille... Tout comme le quotidien national La novaya gazeta, à Moscou, dont certaines éditions locales ont été condamnées à plusieurs reprises par l’État. Paul Jenkins a suivi les journalistes de ces deux quotidiens dans leur travail au jour le jour. Notamment lors de leurs investigations sur l’agression d’un journaliste qui enquêtait sur la disparition d’un civil en Tchétchénie, et lors d’un entretien avec Mikhaïl Gorbatchev. Avec le témoignage de la célèbre journaliste Anna Politkovskaïa, assassinée en 2007. 
A ce jour, aucun des meurtres n’a été élucidé. Tout en suivant les investigations de l’avocat de la famille d’Alexei Sidorov, Paul Jenkins décrit le désarroi et le courage de ces journalistes qui, au péril de leur vie, tentent de maintenir une voix critique en Russie.


LUNDI 9 MAI - 5 H PM - CINEFOKAL - NOTRE EPOQUE
Good bye Lenin !, fiction, réalisation Wolfgang Becker, Allemagne, 113 min, 2002, VOSTF
Automne 1989, peu avant la chute du Mur et la dissolution du régime de l’Allemagne de l’Est, la RDA. Christiane Kerner, militante acharnée pour le progrès social, tombe dans le coma après une attaque cardiaque. Elle ne se réveille que huit mois plus tard. Huit mois pendant lesquels la vie des Berlinois de l’Est s’est complètement transformée après la chute du mur de Berlin et la réunification de l’Allemagne : les voitures occidentales sillonnent les rues, les publicités envahissent les murs… Elle ouvrira les yeux dans une ville qu’elle ne peut plus reconnaître : tout ce en quoi elle croyait a disparu. Son fils Alex veut absolument lui éviter un choc brutal que son cœur affaibli ne pourrait supporter. Il s’organise avec sa famille et ses proches pour lui faire croire que rien n’a changé. Ils reconstituent pour elle une RDA qui n’existe plus. 
Dans Good bye Lenin !, Wolfgang Becker met en scène ce qui a constitué un des derniers événements politiques les plus importants de l’Histoire de l’Allemagne : la chute du Mur de Berlin. Il y dépeint toutes les transformations politiques mais surtout quotidiennes qui s’imposent à la population de la RDA redevenue Allemande. Il nous amène à réfléchir sur la vérité, sur ce qu’elle doit être et dans quelle mesure elle doit être révélée. Il nous interroge sur la construction de l’histoire de chacun, de sa vie, de son identité, mais également sur notre rôle dans l’Histoire. Il nous rappelle que l’Histoire, c’est aussi la contribution de chaque individu, que chacun apporte sa pierre à l’édifice, que chacun a un rôle, une place dans le grand mouvement de l’Histoire. Il nous parle aussi du pouvoir des images, du pouvoir des vérités, de leur maniement et de l’importance de l’esprit critique de chacun. Cette comédie pleine d’humour, qui a reçu un nombre impressionnant de prix, qui montre au passage les failles des systèmes socialiste et capitaliste, est une belle réussite riche de sens et d’émotions. 


LUNDI 16 MAI - 5 H PM - CINEFOKAL - HAITI
Préfète Duffaut, Piété et urbanisme imaginaire, documentaire, réalisation Arnold Antonin, Haïti, 2006, 34 min, VOSTF
Préfète Duffaut est d'un des peintres les plus célèbres d'Haïti. Ses oeuvres ont voyagé dans le monde entier. Il a choisi de proposer une organisation du monde et du paysage haïtien autour de la piété et des esprits. Il a été comparé aux grands primitifs italiens et yougoslaves. Assimilé aux surréalistes. Mais c'est un peintre incomparable dont il s'agit, qui n'a pas voulu que sa vie dévore son rêve, ni que son rêve dévore sa vie. 
suivi de : 
André Pierre, celui qui peint le bon, un film réalisé par Arnold Antonin, documentaire, Haïti, 2003, 26 min, VOSTF
A la sortie Nord de Port-au-Prince, à la Croix des missions, habite André Pierre. Hougan, prêtre vaudou, grand conteur devant l'Eternel, ce beau vieillard de 88 ans est devenu une légende vivante dans le monde des arts.


LUNDI  23 MAI - 5 H PM - CINEFOKAL - DEMOCRATIES ET DICTATURES
The last king of Scotland (Le dernier roi d’Ecosse), fiction, réalisation Kevin Macdonald, USA, 2006, 125 min, VOSTF
Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population. Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un accident : le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada, a percuté une vache avec sa Maserati. La façon dont Garrigan maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent Amin Dada. Fasciné par l'Histoire et la culture écossaise, il trouve le jeune homme sympathique et lui propose de devenir son médecin personnel. Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train : belles voitures, fêtes somptueuses et jolies femmes. Bombardé confident du dictateur, piégé au coeur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle...


MARDI 24  MAI - 5 H PM - CINEFOKAL - NOTRE EPOQUE
Fahrenheit 451, fiction, réalisation François Truffaut, Grande-Bretagne, France, 112 min, 1966, VOSTF - adapté du roman de Ray Bradbury
Un pays indéfini, à une époque indéterminée  : une voiture de pompiers roule à vive allure. Un accident ? Un incendie ? Non, des livres à brûler ! 451 degrés Fahrenheit, c’est la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans une société totalitaire du futur où règne l’audiovisuel et où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme subversive et antisociale, ce sont les pompiers qui sont chargés de brûler tous les livres et de traquer les gens qui en possèdent, car leur détention est interdite pour le bien collectif. L'objectif est de s'assurer que tous les citoyens sont égaux, en nivelant par le bas, donc en s'assurant qu'aucun ne serait plus cultivé que les autres. Montag, un pompier apprécié de son capitaine, est abordé un jour par une jeune femme, Clarisse : vive et intelligente, elle conteste avec douceur la plupart des lois en vigueur. Leurs discussions amènent peu à peu le pompier pyromane à reconsidérer le sens de sa fonction...
La société futuriste de « Fahrenheit 451 » a fait table rase de son passé. En brûlant les livres, elle se prive de son histoire, elle se coupe de son enfance. Fahrenheit 451 est l’histoire d’un homme qui se réconcilie avec le monde de la connaissance, un homme à l’état sauvage qui se tourne vers la civilisation. Le film évoque notre rapport émotionnel aux mots, l’importance de ceux-ci, la valeur de la connaissance. Truffaut veut nous faire comprendre combien importe la liberté d’expression et réalise aussi une ode à la littérature. Farenheit 451 est un film d’amour, et rien que pour cette raison, cela vaut la peine de le voir ou de le revoir.


LUNDI 30 MAI - 5 H PM - CINEFOKAL - LES CLASSIQUES
Germania anno zero (Allemagne année zéro), fiction, réalisation Roberto Rossellini, Italie, 1947, 76 min, VOSTF
Berlin au lendemain de la guerre. Dans la ville en ruines, occupée à sortir du cauchemar nazi, Edmund, un jeune garçon de 15 ans, vit de rapines pour faire survivre sa famille, tout en cherchant des repères dans un monde qui n'en a plus... Sa famille se débat avec les difficultés de la vie : le père malade est soigné par sa fille, le fils aîné, un ancien SS récemment démobilisé, n'ose pas se présenter aux autorités d'occupation et vit caché, sans carte d'alimentation. Un jour, au cours d'une promenade, Edmund retrouve un de ses anciens professeurs, ex-nazi. Celui-ci lui rappelle les principes d'Hitler sur l'élimination des faibles et des inutiles. Le père ayant dû être hospitalisé et répétant machinalement qu'il vaudrait mieux pour tous qu'il soit mort, Edmund, sans mesurer la portée de son geste, l'empoisonne. Le professeur, mis au courant par Edmund, ne veut pas endosser la responsabilité de ce qu'il considère à présent comme un crime. Désespéré, l'enfant erre tristement dans les rues au milieu des décombres et finit par se jeter d'un cinquième étage d'une maison en ruines. 
Evitant tout sentimentalisme ou effet spectaculaire, refusant de porter le moindre jugement, la caméra de Rossellini continue à appliquer la leçon du néoréalisme : regarder pour comprendre. En suivant l'odysée d'Edmund, Allemagne année zéro nous dévoile le désarroi moral et social d'un pays en quête d'une nouvelle identité.


MARDI 31 MAI - 5 H PM - CINEFOKAL - FILMS CULTE
Ginger e Fred (Ginger et Fred), fiction, réalisation Federico Fellini, Italie, France, Allemagne 1986, 120 min, VOSTF
C'est l'histoire nostalgique et parfois pathétique de deux vieux danseurs mondains, aux prises avec un monde hostile, où tout est dominé par la télévision et qui sont tous les deux convoqués pour exécuter trente ans plus tard un numéro de claquettes dans une gigantesque émission télévisée en direct. Amelia, petite femme pimpante d'une soixantaine d'années, arrive à Rome pour participer à l’ émission. Dans le temps, elle faisait équipe avec Pipo. Sous le nom de « Ginger et Fred », en hommage à Ginger Rogers et Fred Astaire, leur duo triomphait dans toute l'Italie. Trente ans après leur séparation, ils vont se retrouver, et danser, sous le regard des caméras...
Féroce pamphlet contre la télé de Berlusconi, Ginger et Fred décrit aussi un monde de faux-semblants, guetté par la mort qui rôde. Les paillettes, le strass et les flonflons de l'orchestre ne sont là que pour célébrer en grande pompe l'enterrement d'un monde ancien. Les coulisses des studios sont des antichambres fantastiques. On y croise des nains, des bonimenteurs, des magiciens, des fantômes d'acteurs célèbres. Parmi eux, sous le masque de ringards, les vrais acteurs Mastroianni et Masina, comme rescapés du temps béni où le cinéma italien remplissait les salles. Comme s'ils en étaient les derniers survivants, tous deux esquissent un ultime pas de danse avec délicatesse. Leurs retrouvailles, entre la gêne et l'élan, sont bouleversantes.
Philippe Piazzo, Télérama, 17 juillet 2010

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SPECTACLES ET CONCERTS
SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE SUR INVITATION A RETIRER A LA FOKAL


VENDREDI 6 MAI - 6 H PM - SOIREE KONT ANBA TONÈL

Reprise de la soirée Fokal du Festival Kont Anba Tonèl. Textes interprétés par Chelson Ermosa, Marc Henri Valmond, Johnny Zéphyrin. avec les Frères Céant Troubadours 
SODO, d’après Félix Morisseau Leroy, conté par Johnny Zéphyrin, compagnie Foudizè Théâtre
Lè w tande fèt Monkamèl rive karavatché, mizisyen, bamann, kaprina, sociolog, etnolog, jounalis etranje tanmen pare pou yal pran Sodo daso...

METRÈS DLO de Paula Clermont Péan, conté par Chelson Ermoza, mise en scène par Billy Elucien, Compagnie Foudizè Théâtre
Metrès dlo rakonte listwa yon bann moun ki te fè metrès dlo pwomès pandan yo te vini lakay li. Yo te pwomèt li pou yo respekte l, ki te vle di pa jete fatra nan sous la kote li rete. Aprè yo te fin pran dlo, yo te bliye tout bèl pwomès yo te fè metrès dlo. Sa ki te fè l fache jiskaske l te janbe fwontyè al nan panyol...

CONTE HAVANAIS A DORMIR DEBOUT, de Zoé Valdès, conté par Marc Henri Valmond, Petit Lectorat
Ce conte évoque la vie d’un jeune Havanais vivant à Miami et qui éprouve un amour passionnel pour sa ville natale. Plus tard, il découvrira une Havane éteinte, mendiante...


VENDREDI 20 MAI - 6 H PM - BEKEN EN CONCERT
Beken a aujourd’hui 54 ans et 35 ans de carrière derrière lui. Sa voix rauque, adoucie par les chauds accents créoles, sa guitare folk et ses complaintes nostalgiques chantent la dureté de la vie, l’injustice et le quotidien des gens de peu.


VENDREDI 27 MAI - 6 H PM - RECITAL
Récital. Mise en espace et interprétation Michèle Lemoine. Son Patrick Amazan. Lumière Richard Dolin
Baudelaire, Rimbaud, Nerval, Verlaine et tant d’autres... Récital invite à un voyage en poésie à bord de textes aimés... Parce que le vent, comme on dit, n’est pas à la poésie, ce n’est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l’oiseau. (Victor Hugo. Extrait de la préface de Les Feuilles d’automne)

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BMC

DU 7 AU 21 MAI - CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DES TELECOMMUNICATIONS
ENTREE LIBRE


du mardi 7 au samedi 21 mai - atrium
Exposition sur les télécommunications




Mardi 7 mai - 2 h pm - salle de conférence
Causerie  : Les nouvelles technologies de l’information




Mardi 17 mai - 2 h pm - salle Fokal Unesco
Projection : The social network (Le réseau social), fiction, réalisation David Fincher, USA, 2010, 120 min
Une soirée bien arrosée d'octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l'Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l'utilisateur de voter pour la plus «canon». Il baptise le site Facemash. Le succès est instantané : l'information se diffuse à la vitesse de l'éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d'un écran à l'autre d'abord à Harvard, puis s'ouvre aux principales universités des États-Unis, de l'Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier... Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s'est imposé comme l'une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l'amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux...




Jeudi 19 mai - 3 h 30 pm - salle Fokal Unesco
Projection : Eagle Eye (L’oeil du mal), fiction, réalisation D.J. Caruso, USA, 2008, 114 min
Jerry et Rachel ne se connaissent pas, mais un cauchemar leur a donné rendez-vous. Parce que quelqu'un l'a fait passer pour un terroriste et qu'il est désormais recherché par toutes les polices, Jerry n'a pas d'autre choix que d'obéir à la mystérieuse voix qui contrôle chacun de ses faits et gestes. Rachel est elle aussi obligée d'obéir, sinon ce sera son fils, Sam, qui le paiera de sa vie. Dans une course contre la montre où la manipulation et l'hypertechnologie sont reines, les deux jeunes gens doivent accomplir tout ce que la voix leur demande, quels que soient les risques. S'ils veulent survivre au piège, ils vont devoir à la fois échapper à leurs poursuivants et percer le secret de ceux qui mènent ce jeu infernal...




Samedi 21 mai, 11 h 30 am - salle de conférence
Causerie : L'utilisation et les limites des réseaux sociaux




Samedi 21, 28 mai et 4 juin - cybercafé
Séances de formation dans le cyber sur les réseaux sociaux


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AMERICAN CORNER


ACOUSTIK PROD présente
FESTIVAL DE CONTES KRIK KRAK

avec
Paula Clermont Péan dans TATEZOFLANBO
Marc Henri Valmond dans TEZEN
MERCREDI 25 Mai - 6 H PM

Ernst St-Rome dans LAGO LAJOUNEN AK LANNUIT
Johnny Zéphyrin dans GRANGOZYE
Saint-Phard Pyram dans MANTADÒ
JEUDI 26 MAI - 6 H PM


Le festival de contes KRIK-KRAK a été organisé pour la première fois sur la place d’armes de la ville des Cayes, avec des conteurs d’horizons divers, réunis en un même espace pendant deux jours. Ces conteurs ont revisité des histoires traditionnelles afin de permettre au public de revivre le temps «d’antan» ...


SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE SUR INVITATION A RETIRER A LA FOKAL






CINECLUB
mois des mères, mois de l’Asie



JEUDI 5 MAI - 2 H PM - COLOR PURPLE (La Couleur pourpre), fiction, réalisation Steven Spielberg, USA 1985, 125 min, VOSTF
Au début du XXe siècle, aux Etats-Unis. Celie, 14 ans, a déjà eu deux enfants de «Pa», son beau-père, qu'on lui a aussitôt enlevés. Elle a été mariée de force à monsieur Albert, un veuf. Nettie, sa soeur cadette, décide de fuir pour échapper aux avances des deux hommes et promet à sa soeur de lui écrire. Mais Celie reste sans nouvelles d'elle. Au fil des années longues et difficiles qui passent, elle endure les pires vexations et subit l'humeur intolérante de son mari... Dix ans plus tard, monsieur Albert installe sa maîtresse, Shug Avery, sous son toit. Celie l'accepte sans joie, mais les deux femmes sympathisent. Un jour, Shug découvre toutes les lettres que Nettie avait écrites à sa soeur durant toutes ces années et que monsieur Albert avait cachées...




JEUDI 12 MAI - 2 H PM - EAT, DRINK, MEN, WOMEN (Salé sucré), fiction, fiction, réalisation Ang Lee, USA, 1994, 123 min, VOSTF
Veuf depuis bientôt seize ans, Maître Chu, chef cuisinier de l'un des plus grands restaurants de Taipei, a élevé seul ses filles, Jen, Kien et Ning. Aujourd'hui adultes, toutes trois ont acquis leur indépendance et se retrouvent chaque dimanche autour de leur père, qui leur concocte les plats les plus raffinés. La vie de la maison est rythmée par les dîners du dimanche soir, longuement préparés par M. Chu : un rituel immuable et minutieux qui prend un peu l'allure d'une corvée, mais que ses filles acceptent en souvenir de leur mère. La nourriture est en effet le seul lien qui unit encore les membres de la famille Chu, le seul mode de communication entre le père et ses trois filles. Jusqu'au jour où Maître Chu, profitant du repas dominical, leur annonce son intention de se remarier… 




JEUDI 19 MAI - 2 H PM - MARIA FULL OF GRACE (Marie pleine de grâce), docufiction, réalisation Joshua Marton, USA 2003, 101 min.
Maria, 17 ans, a du caractère. Dans l’atelier où elle émonde les roses qui inondent l’Europe, elle ne supporte plus d’être exploitée par son contremaître. A la maison, les altercations avec sa mère et sa sœur se multiplient. Elle craque et plaque tout pour changer son destin. Mais que faire ? Où aller ? Comment gagner sa vie ? Un séduisant mafieux local et quelques milliers de dollars la convaincront de devenir une «mule», une passeuse de drogue, pour le compte d’un trafiquant. Entre thriller politique et drame psychologique, le parcours de cette jeune fille courageuse et loyale aborde la question de la drogue sous un angle inattendu. Privilégiant l’aspect humain plutôt que le documentaire sur les substances illicites, le film est porté par la performance de Catalina Sandino Moreno, jeune actrice en état de grâce. 




JEUDI 26 MAI - 2 H PM - THE SCENT OF GREEN PAPAYA (L’odeur de la papaye verte), fiction, réalisation Anh Hung  Tran, VIETNAM 1993, 104 min, VOSTF
Vietnam, années 1950. Mûi, une petite paysanne de dix ans, arrive en ville pour travailler comme servante. La vieille servante Ti l'initie aux gestes rituels ainsi qu'aux secrets d'une famille tourmentée par les frasques du père. Dix ans plus tard, elle est devenue une belle jeune femme qui découvre l’amour. Ce film est un véritable moment de pur bonheur. Le mot auquel il fait immédiatement penser est « Délicatesse ». Une histoire simple, belle, sensuelle... une image magnifique, humaine et réaliste, une oeuvre lumineuse, un film doux et intelligent, tout empli de sérénité. Caméra d’or, Cannes 1993, César 1994 de la meilleure première oeuvre