Le colloque a duré deux jours et des représentants des principales universités haïtiennes étaient présents, de même que le ministre de l’éducation nationale qui, dans son discours, a promis que le gouvernement travaillait sur une commission nationale pour l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation qui aurait pour rôle de proposer des propositions de lois devant réglementer le secteur universitaire. Il a aussi parlé de la reforme de l’Université d’État d’Haïti (UEH) et déclaré que le ministère allait faire tout ce qui est en son pouvoir pour augmenter les allocations budgétaires de l’UEH. Les participants ont discuté globalement sur les principes clefs sur lesquels devrait se bâtir le consortium, son organisation, son mode de gestion et les problèmes à anticiper dans l’immédiat et à l’avenir. Beaucoup de propositions et de bonnes idées ont été énoncées.
Beaucoup d’institutions ont travaillé pour faire en sorte que ce colloque soit possible, entre autres la FOKAL, l’Open Society Foundation, l’université de Massachussets à Boston, l’Agence universitaire pour la francophonie (AUF), l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), la Harvard School of engineering… Les organisateurs ont promis qu’ils allaient travailler dur avec les universités haïtiennes impliquées afin que ce colloque puisse atteindre les objectifs qu’il s’était fixés.