BREVES
Fermeture de Fokal et travaux
Les bureaux de la FOKAL seront fermés à partir du lundi 16 août jusqu’au vendredi 3 septembre. La Newsletter de Fokal sera elle aussi interrompue durant la fermeture, la prochaine édition est prévue pour le 15 septembre. Lors de cette fermeture, les travaux de réparation seront réalisés. Il s’agit de réparer les dommages superficiels subis par le bâtiment principal lors du séisme, mais également les dommages structurels subis par l’annexe qui se trouve derrière celui-ci. (lire la suite)
Parc de Martissant : atelier et mission sur le schéma directeur
Tokey Boswell, spécialiste en planification du service des parcs nationaux des Etats-Unis d’Amérique, était en mission du 6 au 11 août en Haiti afin de mettre son expertise concernant les plans d’aménagements de parcs publics au profit de la FOKAL dans la construction du schéma directeur du parc de Martissant . Durant sa mission, Tokey Boswell a travaillé avec la Fokal et ses collaborateurs sur la définition d’un schéma directeur pour le parc de Martissant . Plusieurs jours d’ateliers de groupe ont été dirigés par l’expert et plusieurs visites sur le terrain ont été effectuées, ce qui a permis d’avancer considérablement dans la construction du plan qui va guider et coordonner les prochaines actions vers la création du parc. (lire la suite)
EWA : Résidence de Gary Lubin en Belgique
En préparation à la manifestation Ewa-Ayiti qui doit se tenir en Belgique la saison 2011/2012, Gary Lubin sera accueilli par le Centre culturel du Brabant Wallon, un des principaux moteurs de la machine de mise en œuvre du projet, pour un stage d’observation, de rencontres et d’apprentissage.(lire la suite)
Enseignement supérieur : perspectives d’actions pour l’OSI
Lesha Greene, consultante pour le programme de bourses scolaires de l’Open society institute (OSI), a effectué une mission en Haiti du 26 juillet au 6 août 2010, afin d’envisager une intervention en Haiti de ce programme qui fait partie du réseau international de la FOKAL. Actuellement, le programme de bourses scolaires de l’OSI qui fait partie du réseau international de la FOKAL travaille à développer une stratégie commune avec la fondation et avec les initiatives post-séisme dirigées par Michelle Duvivier Pierre-Louis dans le secteur de l’enseignement supérieur en Haiti. (lire la suite)
FOCUS
Tour d’horizon des programmes au fil des derniers mois
La FOKAL saisi l’occasion de la fermeture de ses bureaux pour trois semaines afin de réaliser un bref aperçu de l’activité de ses différents programmes au cours des mois passés, parmi lesquels les programmes subvention, bibliothèque, initiative jeunes, art et culture, média et le projet du parc de Martissant. (lire la suite)
EPINGLES
La série d’été de France culture sur Haiti disponible à l’écoute
Un site d’informations culturelles : Gens de la Caraibe
mercredi 11 août 2010
Fermeture de Fokal et travaux
Les bureaux de la FOKAL seront fermés à partir du lundi 16 août jusqu’au vendredi 3 septembre. La Newsletter de Fokal sera elle aussi interrompue durant la fermeture, la prochaine édition est prévue pour le 15 septembre. Lors de cette fermeture, les travaux de réparation seront réalisés. Il s’agit de réparer les dommages superficiels subis par le bâtiment principal lors du séisme, mais également les dommages structurels subis par l’annexe qui se trouve derrière celui-ci.
Les travaux commenceront le mardi 17 août. L’annexe devra non seulement être réparée mais renforcée afin de la rendre parasismique, ce qui est déjà le cas du bâtiment principal. Ces travaux entièrement achevés, la Fokal pourra nouveau ouvrir ses portes aux public et l’accueillir dans le cybercafé, la bibliothèque Monique Calixte et la salle polyvalente pour des activités culturelles.
Les travaux commenceront le mardi 17 août. L’annexe devra non seulement être réparée mais renforcée afin de la rendre parasismique, ce qui est déjà le cas du bâtiment principal. Ces travaux entièrement achevés, la Fokal pourra nouveau ouvrir ses portes aux public et l’accueillir dans le cybercafé, la bibliothèque Monique Calixte et la salle polyvalente pour des activités culturelles.
Parc de Martissant : atelier et mission sur le schéma directeur
Tokey Boswell, spécialiste en planification du service des parcs nationaux des Etats-Unis d’Amérique, était en mission du 6 au 11 août en Haiti afin de mettre son expertise concernant les plans d’aménagements de parcs publics au profit de la FOKAL dans la construction du schéma directeur du parc de Martissant .
Durant sa mission, Tokey Boswell a travaillé avec la Fokal et ses collaborateurs sur la définition d’un schéma directeur pour le parc de Martissant (lien). Plusieurs jours d’ateliers de groupe ont été dirigés par l’expert et plusieurs visites sur le terrain ont été effectuées, ce qui a permis d’avancer considérablement dans la construction du plan qui va guider et coordonner les prochaines actions vers la création du parc.
Pour Tokey Boswell, dont le service gère l’aménagement et la création de près de 400 parcs nationaux, la tension entre les besoins communautaires et individuels dans l’aménagement d’espaces publics se pose presque partout de la même façon, que ce soit en Haiti ou aux États-Unis. Bien entendu, aux Etats-Unis, une série de besoins et de droits citoyens ne doivent pas être pris en compte comme c’est le cas en Haiti, avec des programmes de gestion des déchets, de santé, d’éducation pour le quartier. Cette donne renforce le caractère de revitalisation de la zone et de transformation des conditions de vie des habitants que porte le parc de Martissant. Faire un parc comme celui de Martissant, c’est faire l’apprentissage du bien commun. Tokey Boswell a été particulièrement frappé par les problèmes de gestion de l’eau auxquels est confronté le parc, traversé par plusieurs ravines où l’eau peut se faire violente suite au déboisement du haut de la zone.
En 2009, à l’invitation de Michèle Duvivier Pierre-Louis, alors première ministre, une délégation du service des parcs nationaux des Etats-Unis était venue en Haiti afin d’identifier les lieux possibles avec lesquels collaborer. Au fil d’une visite dans tous le pays, deux lieux avaient retenus leur attention : le parc de la citadelle Lafferière, à Milot et le parc de Martissant. Le critère qui avait orienté leur choix était qu’ils étaient les seuls près à entamer ou continuer un véritable travail d’aménagement et de planification. Le processus de réalisation d’un plan directeur est intense et évalué par Tokey Boswell à une durée de près de cinq ans de travail suivi.
Après le séisme, la FOKAL a tenu informé le service des parcs nationaux des Etats-Unis d’Amérique des dommages subis par le parc et ces derniers ont décidé d’entamer concrètement la collaboration. Suite à cette première mission d’expert, la prochaine étape de cette collaboration pourrait être la venue d’architectes paysagistes, car Haiti en connait peu et ils n’ont pas l’expérience de l’aménagement de grands parcs.
Durant sa mission, Tokey Boswell a travaillé avec la Fokal et ses collaborateurs sur la définition d’un schéma directeur pour le parc de Martissant (lien). Plusieurs jours d’ateliers de groupe ont été dirigés par l’expert et plusieurs visites sur le terrain ont été effectuées, ce qui a permis d’avancer considérablement dans la construction du plan qui va guider et coordonner les prochaines actions vers la création du parc.
Pour Tokey Boswell, dont le service gère l’aménagement et la création de près de 400 parcs nationaux, la tension entre les besoins communautaires et individuels dans l’aménagement d’espaces publics se pose presque partout de la même façon, que ce soit en Haiti ou aux États-Unis. Bien entendu, aux Etats-Unis, une série de besoins et de droits citoyens ne doivent pas être pris en compte comme c’est le cas en Haiti, avec des programmes de gestion des déchets, de santé, d’éducation pour le quartier. Cette donne renforce le caractère de revitalisation de la zone et de transformation des conditions de vie des habitants que porte le parc de Martissant. Faire un parc comme celui de Martissant, c’est faire l’apprentissage du bien commun. Tokey Boswell a été particulièrement frappé par les problèmes de gestion de l’eau auxquels est confronté le parc, traversé par plusieurs ravines où l’eau peut se faire violente suite au déboisement du haut de la zone.
En 2009, à l’invitation de Michèle Duvivier Pierre-Louis, alors première ministre, une délégation du service des parcs nationaux des Etats-Unis était venue en Haiti afin d’identifier les lieux possibles avec lesquels collaborer. Au fil d’une visite dans tous le pays, deux lieux avaient retenus leur attention : le parc de la citadelle Lafferière, à Milot et le parc de Martissant. Le critère qui avait orienté leur choix était qu’ils étaient les seuls près à entamer ou continuer un véritable travail d’aménagement et de planification. Le processus de réalisation d’un plan directeur est intense et évalué par Tokey Boswell à une durée de près de cinq ans de travail suivi.
Après le séisme, la FOKAL a tenu informé le service des parcs nationaux des Etats-Unis d’Amérique des dommages subis par le parc et ces derniers ont décidé d’entamer concrètement la collaboration. Suite à cette première mission d’expert, la prochaine étape de cette collaboration pourrait être la venue d’architectes paysagistes, car Haiti en connait peu et ils n’ont pas l’expérience de l’aménagement de grands parcs.
EWA : Résidence de Gary Lubin en Belgique
En préparation à la manifestation Ewa-Ayiti qui doit se tenir en Belgique la saison 2011/2012, Gary Lubin sera accueilli par le Centre culturel du Brabant Wallon, un des principaux moteurs de la machine de mise en œuvre du projet, pour un stage d’observation, de rencontres et d’apprentissage.
Faisant partie du comité de pilotage pour la FOKAL dès les début des travaux sur le terrain en Haïti, Gary Lubin poursuivra son travail en accompagnant les artistes lors de la tenue de la manifestation en région wallonne (région francophone de Belgique) et Bruxelles, la capitale. Cette résidence est organisée avec un double objectif : elle permettra à son bénéficiaire de renforcer ses compétences en tant qu’opérateur culturel, mais elle lui permettra aussi et surtout de se familiariser avec les mécanismes de l’événement.
Lors de son séjour du 17 août au 30 septembre, Gary Lubin rencontrera les diffuseurs des spectacles, visitera les lieux de représentations, rencontrera des associations d’artistes et assistera aux préparatifs divers dont la campagne de communication liée à Ewa-Ayiti. Gary aura l’occasion pendant sa résidence de commencer à mettre un pied à l’étrier en accompagnant le groupe Ti-Coca, en résidence à la même période en Belgique, lors de ses prestations.
Rappelons que Ewa-Ayiti est un coup de projecteur sur Haïti en Communauté française de Belgique. Initialement prévue pour cet automne, la manifestation a été reportée pour la saison 2011-2012 en raison de la catastrophe du 12 janvier. Environ quatre vingt artistes partiront d’Haiti pour y prendre part, à l’instar avant eux des artistes de la RD Congo (Yambi) et d’autres pays partenaires. Ewa Ayiti est née d’un accord bilatéral entre le gouvernement haïtien et la Communauté française de Belgique. La Fondation Culture Création et la Fondation Connaissance et Liberté-FOKAL en sont les partenaires opérationnels en Haiti.
Faisant partie du comité de pilotage pour la FOKAL dès les début des travaux sur le terrain en Haïti, Gary Lubin poursuivra son travail en accompagnant les artistes lors de la tenue de la manifestation en région wallonne (région francophone de Belgique) et Bruxelles, la capitale. Cette résidence est organisée avec un double objectif : elle permettra à son bénéficiaire de renforcer ses compétences en tant qu’opérateur culturel, mais elle lui permettra aussi et surtout de se familiariser avec les mécanismes de l’événement.
Lors de son séjour du 17 août au 30 septembre, Gary Lubin rencontrera les diffuseurs des spectacles, visitera les lieux de représentations, rencontrera des associations d’artistes et assistera aux préparatifs divers dont la campagne de communication liée à Ewa-Ayiti. Gary aura l’occasion pendant sa résidence de commencer à mettre un pied à l’étrier en accompagnant le groupe Ti-Coca, en résidence à la même période en Belgique, lors de ses prestations.
Rappelons que Ewa-Ayiti est un coup de projecteur sur Haïti en Communauté française de Belgique. Initialement prévue pour cet automne, la manifestation a été reportée pour la saison 2011-2012 en raison de la catastrophe du 12 janvier. Environ quatre vingt artistes partiront d’Haiti pour y prendre part, à l’instar avant eux des artistes de la RD Congo (Yambi) et d’autres pays partenaires. Ewa Ayiti est née d’un accord bilatéral entre le gouvernement haïtien et la Communauté française de Belgique. La Fondation Culture Création et la Fondation Connaissance et Liberté-FOKAL en sont les partenaires opérationnels en Haiti.
Enseignement supérieur : perspectives d’actions pour l’OSI
Lesha Greene, consultante pour le programme de bourses scolaires de l’Open society institute, a effectué une mission en Haiti du 26 juillet au 6 août 2010, afin d’envisager une intervention en Haiti de ce programme qui fait partie du réseau international de la FOKAL. Actuellement, le programme de bourses scolaires de l’OSI qui fait partie du réseau international de la FOKAL travaille à développer une stratégie commune avec la fondation et avec les initiatives post-séisme dirigées par Michèle Duvivier Pierre-Louis dans le secteur de l’enseignement supérieur en Haiti.
Jusqu’à présent, ce programme de l’OSI n’intervenait pas directement dans le pays, mais avait soutenu la participation de près de dix étudiants à un cursus d’étude au sein de l’université Earth du Costa Rica.
Lors de sa mission, Lesha Greene a eu l’occasion de rencontrer les recteurs et officiels des universités en Haiti mais aussi des étudiants et de discuter avec eux de ce qu’ils identifient comme manques : le matériel et les infrastructures, mais également les ressources humaines. Pour les étudiants, il existe trop peu de variétés de choix des études. Actuellement, beaucoup de projets se développent autour de l’enseignement à distance, avec les États-Unis, le Canada, d’autres pays de la Caraïbe, etc. Les universités ont pointé le problème de gestion administrative et financière qu’elles affrontent, ainsi que les problèmes d’évaluation de leur travail.
Le programme de bourses scolaires de l’OSI envisage une première intervention avec une faculté pilote, choisie parmi celles qui forment des ressources humaines clés pour le pays : la faculté d’agronomie. Leur but est d’avoir un impact structurel sur le cursus. Ils ont ainsi développé une méthodologie qui a fait ses preuves dans d’autres pays où le programme de l’OSI a travaillé auparavant, comme dans les ex-pays du bloc soviétique.
La formation se réalise en dehors d’Haiti avec des professeurs afin qu’ils puissent prendre connaissance d’autres méthodes pédagogiques. Par exemple, dans le cas de la faculté d’agronomie, des étudiants se plaignent que les cours sont trop théoriques. Le but serait de montrer aux professeurs, par l’expérience, comment associer théorie et pratique, particulièrement dans le cas des techniques qui permettent de soutenir un développement plus durable de l’agriculture. L’expérience serait d’une durée d’un mois pour les professeurs et devrait se dérouler soit en septembre, soit en octobre de l’année 2010. Ensuite, plusieurs petites évaluations concernant l’impact en classe devraient être réalisées au cours de l’année. Suite à cette expérience pour l’année académique 2010-2011 et ses résultats, l’OSI pourrait décider d’élargir cette action à d’autres savoirs et facultés.
Jusqu’à présent, ce programme de l’OSI n’intervenait pas directement dans le pays, mais avait soutenu la participation de près de dix étudiants à un cursus d’étude au sein de l’université Earth du Costa Rica.
Lors de sa mission, Lesha Greene a eu l’occasion de rencontrer les recteurs et officiels des universités en Haiti mais aussi des étudiants et de discuter avec eux de ce qu’ils identifient comme manques : le matériel et les infrastructures, mais également les ressources humaines. Pour les étudiants, il existe trop peu de variétés de choix des études. Actuellement, beaucoup de projets se développent autour de l’enseignement à distance, avec les États-Unis, le Canada, d’autres pays de la Caraïbe, etc. Les universités ont pointé le problème de gestion administrative et financière qu’elles affrontent, ainsi que les problèmes d’évaluation de leur travail.
Le programme de bourses scolaires de l’OSI envisage une première intervention avec une faculté pilote, choisie parmi celles qui forment des ressources humaines clés pour le pays : la faculté d’agronomie. Leur but est d’avoir un impact structurel sur le cursus. Ils ont ainsi développé une méthodologie qui a fait ses preuves dans d’autres pays où le programme de l’OSI a travaillé auparavant, comme dans les ex-pays du bloc soviétique.
La formation se réalise en dehors d’Haiti avec des professeurs afin qu’ils puissent prendre connaissance d’autres méthodes pédagogiques. Par exemple, dans le cas de la faculté d’agronomie, des étudiants se plaignent que les cours sont trop théoriques. Le but serait de montrer aux professeurs, par l’expérience, comment associer théorie et pratique, particulièrement dans le cas des techniques qui permettent de soutenir un développement plus durable de l’agriculture. L’expérience serait d’une durée d’un mois pour les professeurs et devrait se dérouler soit en septembre, soit en octobre de l’année 2010. Ensuite, plusieurs petites évaluations concernant l’impact en classe devraient être réalisées au cours de l’année. Suite à cette expérience pour l’année académique 2010-2011 et ses résultats, l’OSI pourrait décider d’élargir cette action à d’autres savoirs et facultés.
Tour d'horizon des programmes au fil des derniers mois
La FOKAL saisi l’occasion de la fermeture de ses bureaux pour trois semaines afin de réaliser un bref aperçu de l’activité de ses différents programmes au cours des mois passés.
Le programme bibliothèque
Ce programme a pour rôle de soutenir les bibliothèques du réseau de la FOKAL. Le réseau compte 30 bibliothèques dont 16 dans la zone métropolitaine. Il coordonne, donne des outils (matériel, technique et de formation) et suit le travail des bibliothèques. Les animateurs des différentes bibliothèques du réseau reçoivent régulièrement des formations leur permettant de devenir plus performants. L’un des travaux majeur de cette année fut l’informatisation de la bibliothèque Numa-Drouin de Jérémie qui est en phase terminale. 14 bibliothèques du réseau se trouvant à Port-au-prince ont été touchées par le séisme du 12 Janvier. Elles ont reçu le support de la fondation et ceci à plusieurs niveaux, à savoir la gestion des matériels ou des collections, la recherche d’un nouveau local pour certaines et le soutien pour la reconstruction de certaines bibliothèques, totalement détruites.
Le programme Initiative Jeunes
« Vague du futur » est un projet du programme « Initiative Jeunes » que la Fokal a mis sur pied avec le soutien de Droits et Démocratie. Le projet vise fondamentalement à promouvoir et à transmettre auprès des jeunes les valeurs qui sous-tendent le débat et les valeurs essentielles de la démocratie à travers des réflexions, des formations et des actions citoyennes. Vague du futur travaille avec 14 clubs de jeunes à travers le pays. Des visites d’accompagnements ont lieu dans les différents clubs de différentes villes de provinces lors desquelles le responsable de ce programme conseille et aide les clubs a préparer des journées de sensibilisation. Ces journées devaient démarrer à partir de janvier mais le séisme a obligé le report de ces activités qui devraient avoir lieu entre juillet 2010 et Mars 2011. Cependant, plusieurs séminaires ont eu lieu avec les jeunes des clubs ainsi qu’avec leurs responsables, à Laborde (Aux Cayes) comme à Jacmel. Un camp d’été se déroule actuellement à Ennery.
Le parc de Martissant
La Fokal travaille sur ce projet depuis 2008, elle veut doter martissant d’un parc botanique et d’un espace culturel accessible à tous. Plusieurs études ont été réalisées récemment sur la zone de Martissant avec ce projet de parc, parmi lesquelles nous pouvons citer celle du CIAT (Comité interministériel d'aménagement du territoire) qui a élaboré un projet de planification urbaine pour la zone entourant le parc et l’étude de Quartier pour Haïti qui a travaillé sur un schéma de la zone.
La clôture de l’habitation Leclerc et de la résidence Dunham est actuellement en construction. Pour avoir une main-d’œuvre de qualité, 15 maçons de la zone environnante sont en formation continue à Camp Perrin.
En plus de l’aménagement physique de la zone, une série d’activités communautaires et de formation ont été organisées par la Fokal au sein des espaces de parole au profit des habitants qui ont continué ces derniers mois en impliquant les populations dans le projet du parc. Ces activités ont débuté en septembre 2008.
Le programme subvention
En 1999, la fondation a lancé un programme d'appui aux études, destiné à encourager l'excellence académique parmi les étudiants les plus nécessiteux, particulièrement en relation avec nos institutions partenaires. Des subventions sont aussi allouées à des tierces personnes ou des groupements sur demande auprès de la Fokal.
Le programme de bourse d’études a été transféré à HELP (Haitian Education & Leadership Program) dans le cadre d’un partenariat entre les deux institutions. De ce fait, 12 des boursiers de la Fokal ont été transférés a HELP dont 6 ont été accepté avec un droit de regard de la Fokal. Les étudiants qui n’ont pas été transférés pourront toujours bénéficier du soutient de la fondation. L’institution pourra toujours offrir un support à des étudiants désirant faire une maitrise ou un doctorat. Certaines subventions sont également accordées en complément à des bourses d'excellence octroyées par d'autres institutions pour les études à l'étranger.
Après le 12 janvier, la Fokal avait réuni ses boursiers dans le but de connaitre leur situation et des espaces de parole avec des psychologues ont été réalisés à leurs intentions.
Le programme Arts et culture
Le programme Arts et Culture de la Fokal propose au public des manifestations dans différentes disciplines artistiques : théâtre, lectures, danse, musique, etc. Ce programme accueille gratuitement un public de jeunes et d’amateurs des arts qui viennent régulièrement aux manifestations. Il gère également un programme de subventions dans le domaine artistique, qui aident des institutions ou groupes à financer des manifestations artistiques ou des programmes annuels d’activités. Le programme Arts et Culture a pour partenaire régulier l’Institut Français d’Haïti, l’Unesco, l’Ambassade de France – SCAC, la Coopération Espagnole et la Communauté française de Belgique. Suite au séisme, les activités ouvertes au public ont été stoppées en attendant les réparations nécessaires pour pouvoir l'accueillir en toute sécurité.
La section technique et audiovisuelle fonctionne en synergie avec la salle polyvalente. Elle est chargée de la maintenance de la salle, des besoins techniques pour les manifestations programmées et du studio de production audiovisuelle qui est en charge d’assurer leur conservation sur support numérique. Elle produit également des films pédagogiques ou documentaries, ce qui fut le cas ces derniers mois avec le montage et la finalisation d’un documentaire sur le parc de Martissant.
Entre septembre et décembre 2009, la section Arts et Culture avait programmé des conférences, des spectacles, des films, des concerts et des soirées consacrées à la danse, soit dans le cadre de manifestations organisées avec les partenaires de la Fokal, soit dans le cadre de la programmation de la section Arts et Culture. Ce programme a été interrompu après le séisme et reprendra sa programmation dès que possible, selon l'avancement des travaux. Entretemps, l’équipe Arts et culture a procédé à un inventaire des pertes humaines et matérielles dans le secteur culturel. La Fokal a également participé financièrement a la sauvegarde des biens culturels des bâtiments affectés par le séisme.
Le programme média
Le programme média est un nouveau programme de la fondation, qui a démarré le 5 janvier 2010. Il a pour but de soutenir le travail des médias dans la production d’une information plus équilibrée et de qualité.
Le séisme du 12 janvier a bousculé la création de ce programme encore embryonnaire. Aujourd’hui, la fondation travaille sur la création d’un observatoire citoyen de l’information qui puisse réunir les associations de la société civile et les médias afin de retisser sur le long terme des liens de collaboration entre ces deux acteurs importants de la production d’information dans le pays. Ce travail prendra corps au fil de rencontres sur des thématiques spécifiques afin de soutenir le travail des journalistes, d’analyses collaboratives du secteur des médias, d’actions et de soutien plus ponctuels. La Fokal a continué ces derniers mois, via son programme de subvention, à soutenir des radios communautaires, la production d’émissions ainsi que d’autres projets médiatiques.
Une délégation du programme média de l’OSI avait effectué une courte mission en Haïti afin d'évaluer les dégâts occasionnés par le séisme dans le secteur des médias et d'envisager une réponse de l'OSI à cette situation en collaboration avec la Fokal. Une première mission en Haïti du programme média de l'OSI avait été réalisée en avril 2009, ce qui leur a permis de mettre en perspective les problèmes présents à la lumière des obstacles que les médias rencontraient avant le séisme dans la production d'une information de qualité.
mercredi 4 août 2010
Nouvèl Fokal
BREVES
Un documentaire sur le Parc de Martissant
« Martissant, le rêve d’habiter » est un documentaire audiovisuel produit par FOKAL avec le soutien financier de l’Union européenne sur le processus de création du Parc de Martissant. Ce documentaire est le témoin du rêve d’une ville et d’une réflexion sur l’urbain en Haïti. (lire la suite)
Suivi de l’aide : mission d’observation de tiri
tiri est une organisation non gouvernementale qui travaille sur le monitoring de l’aide dans des pays suite à des conflits ou des catastrophes naturelles. Accueillie par FOKAL, Claire Schouten, gestionnaire de programme pour l’organisation basée à Londres, vient de réaliser une courte mission d’observation des acteurs qui travaillent sur ces questions en Haiti. (lire la suite)
Formation en développement de sites web
Le programme de subvention de la FOKAL a soutenu la participation de Jean Eder Hilaire à une formation intensive en développement de site web durant la période allant du 19 au 30 juillet 2010 à l'Université de New York. Cette formation s’est déroulée en 10 sessions comprenant 80 heures de classe pour l’apprentissage des techniques de création, de publication et de maintenance des sites Web dynamiques. (lire la suite)
FOCUS
Et la fête eut lieu
Le jeudi 29 juillet 2010, la Bibliothèque Monique Calixte (BMC) a fêté son 14ème anniversaire en organisant pour l’occasion de nombreuses activités malgré la fermeture au public de ses salles de lecture depuis le séisme du 12 janvier 2010. En ce sens, en plus d'un spectacle le 29 juillet, elle a organisé deux journées d’activités sur le thème « Connaître les animaux domestiques de chez nous » les 30 et 31 juillet. (lire la suite)
EPINGLES
Une visite virtuelle de la galerie Monnin
Un site de photographies sur la vie en Haïti
Un documentaire sur le Parc de Martissant
« Martissant, le rêve d’habiter » est un documentaire audiovisuel produit par FOKAL avec le soutien financier de l’Union européenne sur le processus de création du Parc de Martissant. Ce documentaire est le témoin du rêve d’une ville et d’une réflexion sur l’urbain en Haïti.
Le tournage a débuté en mars 2008 pour s’arrêter en mars 2009, suivant les actions et réflexions qui ont jalonnés la phase de démarrage de ce projet de création d’un parc publique en milieu urbain en collaboration avec les communautés de cette zone de Port-au-Prince.
Suite au séisme, quelques images ont été intégrées afin de souligner les défis actuels et la détermination à continuer le travail. Ce film se veut une mémoire du travail réalisé par FOKAL, mais aussi un outil pour qui veut penser un projet urbain au sein d’une communauté qui affronte de nombreux défis et l’absence de services de base au quotidien. Le film présente deux points de vue intrinsèquement liés : les travaux du parc en lui-même et les actions dans la communauté de Martissant.
D’une durée de 1h20, ce documentaire est actuellement en phase de finalisation et sera prêt à la rentrée. La réalisation et le montage ont été assurés par Michèle Lemoine, la prise de vue et le montage son et le mixage son par Richard Sénécal et la prise de son et l’assistanat au montage image par Patrick Amazan.
Le tournage a débuté en mars 2008 pour s’arrêter en mars 2009, suivant les actions et réflexions qui ont jalonnés la phase de démarrage de ce projet de création d’un parc publique en milieu urbain en collaboration avec les communautés de cette zone de Port-au-Prince.
Suite au séisme, quelques images ont été intégrées afin de souligner les défis actuels et la détermination à continuer le travail. Ce film se veut une mémoire du travail réalisé par FOKAL, mais aussi un outil pour qui veut penser un projet urbain au sein d’une communauté qui affronte de nombreux défis et l’absence de services de base au quotidien. Le film présente deux points de vue intrinsèquement liés : les travaux du parc en lui-même et les actions dans la communauté de Martissant.
D’une durée de 1h20, ce documentaire est actuellement en phase de finalisation et sera prêt à la rentrée. La réalisation et le montage ont été assurés par Michèle Lemoine, la prise de vue et le montage son et le mixage son par Richard Sénécal et la prise de son et l’assistanat au montage image par Patrick Amazan.
Suivi de l’aide : mission d’observation de tiri
tiri est une organisation non gouvernementale qui travaille sur le monitoring de l’aide dans des pays suite à des conflits ou des catastrophes naturelles. Accueillie par FOKAL, Claire Schouten, gestionnaire de programme pour cette organisation basée à Londres, vient de réaliser une courte mission d’observation des acteurs qui travaillent sur ces questions en Haiti. Le but principal de ce projet est de réduire les facteurs qui favorisent la corruption, le manque de transparence, l’irresponsabilité et l’opacité qui ont cours en situation post-crise, où le contrôle citoyen s’est affaibli.
Les projets auxquels tiri offre son support sont divers. Certains aident les communautés de base à suivre les budgets et projets de construction, comme ce pourrait être le cas pour Haiti après le séisme. Ces projets font un suivi de l’intégrité des projets et programmes d’aide alloués à la reconstruction des pays et donnent la possibilité d’organiser un dialogue social en vue de permettre des échanges directs entres communautés de bases et autorités locales. Dans certaines situations, ce dialogue social peut aussi s’effectuer entre communautés de bases et ONG qui travaillent dans la localité. C’est le cas en Afghanistan où tiri travaille et où une grande proportion de l’aide pour les communautés vient des ONG.
tiri aide ses partenaires à identifier des activités autour de la transparence, la lutte contre la corruption et la redevabilité qui aideront à bâtir les fondations d’une gouvernance collective où le gouvernement et la société civile travaillent en partenariat.
tiri a tissé des partenariats avec des organisations et communautés de base dans 8 pays : la Côte D’Ivoire, la République démocratique du Congo, la Sierra Leone, le Liberia, l’Afghanistan, le Népal, le Timor Oriental et la Palestine. Dans chacun de ces pays leurs partenaires aident les communautés de base à faire en sorte que leur gouvernement (que ce soit au niveau local, régional, provincial ou national) soit plus transparent, plus intègre et redevable au sein de la population qu’il représente. Ces 8 pays, tous très différents les uns des autres, ont en commun leur récente sortie de la guerre ou de conflits, ce qui n’est pas le cas d’Haiti. Cependant, tiri dispose d’outil de suivi de l’aide qui pourraient être adaptés au contexte haïtien en collaboration avec les groupes et organisations qui travaillent sur le terrain afin qu’ils organisent le suivi de l’aide.
Suite à cette mission d’observation, la Fokal va soutenir la participation de deux de ses collaborateurs à un atelier qu’organise tiri avec ses partenaires francophones en République démocratique du Congo afin qu’ils découvrent et échangent leurs pratiques dans ce domaine.
Les projets auxquels tiri offre son support sont divers. Certains aident les communautés de base à suivre les budgets et projets de construction, comme ce pourrait être le cas pour Haiti après le séisme. Ces projets font un suivi de l’intégrité des projets et programmes d’aide alloués à la reconstruction des pays et donnent la possibilité d’organiser un dialogue social en vue de permettre des échanges directs entres communautés de bases et autorités locales. Dans certaines situations, ce dialogue social peut aussi s’effectuer entre communautés de bases et ONG qui travaillent dans la localité. C’est le cas en Afghanistan où tiri travaille et où une grande proportion de l’aide pour les communautés vient des ONG.
tiri aide ses partenaires à identifier des activités autour de la transparence, la lutte contre la corruption et la redevabilité qui aideront à bâtir les fondations d’une gouvernance collective où le gouvernement et la société civile travaillent en partenariat.
tiri a tissé des partenariats avec des organisations et communautés de base dans 8 pays : la Côte D’Ivoire, la République démocratique du Congo, la Sierra Leone, le Liberia, l’Afghanistan, le Népal, le Timor Oriental et la Palestine. Dans chacun de ces pays leurs partenaires aident les communautés de base à faire en sorte que leur gouvernement (que ce soit au niveau local, régional, provincial ou national) soit plus transparent, plus intègre et redevable au sein de la population qu’il représente. Ces 8 pays, tous très différents les uns des autres, ont en commun leur récente sortie de la guerre ou de conflits, ce qui n’est pas le cas d’Haiti. Cependant, tiri dispose d’outil de suivi de l’aide qui pourraient être adaptés au contexte haïtien en collaboration avec les groupes et organisations qui travaillent sur le terrain afin qu’ils organisent le suivi de l’aide.
Suite à cette mission d’observation, la Fokal va soutenir la participation de deux de ses collaborateurs à un atelier qu’organise tiri avec ses partenaires francophones en République démocratique du Congo afin qu’ils découvrent et échangent leurs pratiques dans ce domaine.
Formation en développement de sites web
Le programme de subvention de la FOKAL a soutenu la participation de Jean Eder Hilaire à une formation intensive en développement de site web durant la période allant du 19 au 30 juillet 2010 à l'Université de New York.
Cette formation s’est déroulée en 10 sessions comprenant 80 heures de classe pour l’apprentissage des techniques de création, de publication et de maintenance des sites Web dynamiques. La formation a aussi permis aux apprenants d’explorer les technologies côté client et serveur (gestion de réseau informatique) en utilisant la plus récente, le "World Wide Web Consortium (W3C)". Il a appris à utiliser différents langages de programmation et bases de données pour construire des sites web robustes et professionnels.
Cette formation intense a été bouclée avec succès par Jean Eder Hilaire et l'ensemble des connaissances acquises permettront de construire le nouveau site de FOKAL et seront mises à la disposition de la communauté haïtienne.
Cette formation s’est déroulée en 10 sessions comprenant 80 heures de classe pour l’apprentissage des techniques de création, de publication et de maintenance des sites Web dynamiques. La formation a aussi permis aux apprenants d’explorer les technologies côté client et serveur (gestion de réseau informatique) en utilisant la plus récente, le "World Wide Web Consortium (W3C)". Il a appris à utiliser différents langages de programmation et bases de données pour construire des sites web robustes et professionnels.
Cette formation intense a été bouclée avec succès par Jean Eder Hilaire et l'ensemble des connaissances acquises permettront de construire le nouveau site de FOKAL et seront mises à la disposition de la communauté haïtienne.
Et la fête eut lieu
Le jeudi 29 juillet 2010, la Bibliothèque Monique Calixte
(BMC) a fêté son 14ème anniversaire en organisant pour l’occasion de nombreuses activités malgré la fermeture au public de ses salles de lecture depuis le séisme du 12 janvier 2010. En ce sens, en plus d'un spectacle le 29 juillet, elle a organisé deux journées d’activités sur le thème « Connaître les animaux domestiques de chez nous » les 30 et 31 juillet.
Un public peu nombreux mais heureux de retrouver l'espace de la FOKAL a assisté à la lecture de quelques extraits du roman « Le cri des oiseaux fous » de Dany Laferrière. Les morceaux ont été choisis et lus avec force et émotion par Jean Billy Mondesir, animateur de la BMC. Ces passages choisis décrivent la douleur des familles haïtiennes sous la dictature des Duvalier, voyant leurs membres, surtout les pères et les fils, tués ou exilés. C'était une lecture touchante d'un roman de l'absence et de la douleur. Suite à la lecture, un cours concert de guitare a été interprété par Gregory Rosier.
Un week-end animalier
Il est 11 heures du matin, vendredi 29 juillet : l'exposition est ouverte et une dizaine de planches présentent les animaux domestiques de chez nous. La vache, le cheval, le canard, le chien, le chat sont entre autres les animaux identifiés sur les pages exposées. Devant les différentes planches se tiennent de petits groupes de visiteurs. Certains lisent tranquillement, d'autres observent en chuchotant. D’autre encore, cahier en main, prennent des notes sur les caractéristiques, les origines, les maladies des animaux présentés. Vers deux heures, les jeunes du club de lecture de la BMC lisent pour les invités des fables de La Fontaine avant de leur tendre les textes pour que ces derniers les lisent à leur tour. Le public s’est prêté au jeu avec enthousiasme et a ainsi offert un très beau spectacle improvisé.
Le lendemain, samedi trente juillet, il n'y a pas que des planches à être exposées, mais aussi de vrais animaux domestiques. La journée est ouverte par une visite de l'enclos où attendent gentiment des lapins, des tortues, des canards, des cabris, des cochons, des tourterelles, etc. Cette visite est suivie d'une causerie avec Madame Sendy U. Rony autour du thème: « Les animaux domestiques et nous : comment vivre en leur compagnie et les soigner ». Elle a surtout parlé du chat et du chien, des symptômes de leurs différentes maladies, des premiers soins à leur donner et expliqué comment nous protéger contre celles qui sont transmissibles à l'Homme.
Un bref temps mort, et le public est invité à la projection du film d'animation Valiant de Gary Chapman, mettant en scène les pigeons voyageurs. Le public sombre, malgré la chaleur, dans la passion de l'écran.
Une séance de travaux manuels avec les plus petits clôture la journée et les enfants repartent joyeusement avec les assiettes qu'ils ont décorées en atelier avec l'aide de Barbara Désir et d'Ornella Metayer, deux animatrices de la BMC.
(BMC) a fêté son 14ème anniversaire en organisant pour l’occasion de nombreuses activités malgré la fermeture au public de ses salles de lecture depuis le séisme du 12 janvier 2010. En ce sens, en plus d'un spectacle le 29 juillet, elle a organisé deux journées d’activités sur le thème « Connaître les animaux domestiques de chez nous » les 30 et 31 juillet.
Un public peu nombreux mais heureux de retrouver l'espace de la FOKAL a assisté à la lecture de quelques extraits du roman « Le cri des oiseaux fous » de Dany Laferrière. Les morceaux ont été choisis et lus avec force et émotion par Jean Billy Mondesir, animateur de la BMC. Ces passages choisis décrivent la douleur des familles haïtiennes sous la dictature des Duvalier, voyant leurs membres, surtout les pères et les fils, tués ou exilés. C'était une lecture touchante d'un roman de l'absence et de la douleur. Suite à la lecture, un cours concert de guitare a été interprété par Gregory Rosier.
Un week-end animalier
Il est 11 heures du matin, vendredi 29 juillet : l'exposition est ouverte et une dizaine de planches présentent les animaux domestiques de chez nous. La vache, le cheval, le canard, le chien, le chat sont entre autres les animaux identifiés sur les pages exposées. Devant les différentes planches se tiennent de petits groupes de visiteurs. Certains lisent tranquillement, d'autres observent en chuchotant. D’autre encore, cahier en main, prennent des notes sur les caractéristiques, les origines, les maladies des animaux présentés. Vers deux heures, les jeunes du club de lecture de la BMC lisent pour les invités des fables de La Fontaine avant de leur tendre les textes pour que ces derniers les lisent à leur tour. Le public s’est prêté au jeu avec enthousiasme et a ainsi offert un très beau spectacle improvisé.
Le lendemain, samedi trente juillet, il n'y a pas que des planches à être exposées, mais aussi de vrais animaux domestiques. La journée est ouverte par une visite de l'enclos où attendent gentiment des lapins, des tortues, des canards, des cabris, des cochons, des tourterelles, etc. Cette visite est suivie d'une causerie avec Madame Sendy U. Rony autour du thème: « Les animaux domestiques et nous : comment vivre en leur compagnie et les soigner ». Elle a surtout parlé du chat et du chien, des symptômes de leurs différentes maladies, des premiers soins à leur donner et expliqué comment nous protéger contre celles qui sont transmissibles à l'Homme.
Un bref temps mort, et le public est invité à la projection du film d'animation Valiant de Gary Chapman, mettant en scène les pigeons voyageurs. Le public sombre, malgré la chaleur, dans la passion de l'écran.
Une séance de travaux manuels avec les plus petits clôture la journée et les enfants repartent joyeusement avec les assiettes qu'ils ont décorées en atelier avec l'aide de Barbara Désir et d'Ornella Metayer, deux animatrices de la BMC.
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