Le photographe Stanley Greene, en reportage en Haïti actuellement pour le magazine français Polka, s’entretiendra avec de jeunes photographes sur les réalités du métier de photo-journaliste lors d’une brève rencontre à la Fokal.
Né en 1949 à New-York, Stanley Greene fut très tôt engagé dans les Black Panthers et un activiste contre la guerre du Vietnam. Il a étudié la photographie à l’école des arts visuels à New York et à l’Image Works de Cambridge, dans le Massachussets. Sa rencontre avec Eugene Smith est déterminante et il décide alors de se consacrer au photojournalisme. Il travaille pour de nombreux magazines et ses photographies de la chute du mur de Berlin sont une porte ouverte vers la reconnaissance. Depuis lors, il a photographié de nombreuses guerres et la pauvreté à travers le monde, en Afrique, dans l’ancienne URSS, en Amérique centrale, en Asie, au Moyen-Orient. Un de ses livres, « Tchétchénie 1994-2003 : plaie ouverte », a été salué par les critiques et la profession. Stanley Greene a réalisé de nombreuses expositions, seul et en collectif et son travail a été à maintes reprises récompensé par de prestigieux prix, comme le prix Eugène Smith, le prix Bailleux des photographes de guerre ou le World Press Award. Il a créé l’agence Noor. Le journal Libération lui a récemment consacré un portrait.
Pour des raisons liées à la sécurité du public suite à des réparations qui doivent être effectuées à la Fokal, cette rencontre ne peut accueillir qu’un nombre limité de personnes et privilégie les photographes et photojournalistes. Les personnes intéressées à participer à cette rencontre peuvent nous contacter par e-mail.