Ce jeudi 2 juin à 5 h pm, Pierre Bayard, professeur de littérature à l’Université de Paris VIII, psychanalyste et auteur de nombreux essais de critique littéraire dont le célèbre « Comment parler des livres que l’on n’a pas lu ? », proposera à FOKAL une conférence intitulée « Pour une critique interventionniste ». Pierre Bayard, qui donne actuellement cours à l’Ecole nationale supérieure en Haïti, est l'auteur de nombreux essais interrogeant les liens entre littérature et psychanalyse. Il prend régulièrement le parti du paradoxe et de l’humour pour mener une vraie réflexion théorique, qui invite à entretenir des rapports plus libres et décomplexés avec le texte littéraire.
Pierre Bayard est sans nul doute le critique auquel nous devons aujourd'hui les propositions les plus neuves relativement à la lecture et à la compréhension des œuvres littéraires. D'année en année, on le voit bousculer joyeusement les traditions critiques et mettre en œuvre des manières inédites d'aborder les textes de fiction. Son dernier exploit : soutenir que l'attribution d'un roman ou d'un film à un autre auteur que le sien invite à une lecture plus inventive et plus fructueuse («Et si les œuvres changeaient d'auteur ?»). Façon pour lui de mettre en cause le fétichisme de l'identité et de la signature. Mais, avant cela, et c'est là son « coup » le plus célèbre, Bayard a défendu l'idée que disserter sur une œuvre que l'on n'a pas lue ne présentait guère d'inconvénient quant à la qualité du regard porté sur elle («Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?»).
Bayard se pose en défenseur d'une conception de la lecture qui rompt avec toute tradition. Il postule que le sujet lisant, s'il est véritablement actif, ne peut manquer de remettre en cause le texte qu'il lit, de le transformer jusqu'à un certain point et l'ouvrir à de nouveaux possibles. En découle un travail critique qui se veut résolument créateur.
Bayard dit sur la littérature et la façon de la prendre en compte des choses aussi neuves que stimulantes. Le titre de son dernier livre, «Et si les œuvres changeaient d’auteur ?», est révélateur de sa démarche : prendre le parti du paradoxe et de l’humour pour mener une vraie réflexion théorique. D’un livre à l’autre, en prenant à la lettre les théories de la lecture qui font du lecteur le co-auteur du texte lu, Pierre Bayard introduit de l’instabilité dans nos représentations du champ littéraire.
Publications
Bayard se pose en défenseur d'une conception de la lecture qui rompt avec toute tradition. Il postule que le sujet lisant, s'il est véritablement actif, ne peut manquer de remettre en cause le texte qu'il lit, de le transformer jusqu'à un certain point et l'ouvrir à de nouveaux possibles. En découle un travail critique qui se veut résolument créateur.
Bayard dit sur la littérature et la façon de la prendre en compte des choses aussi neuves que stimulantes. Le titre de son dernier livre, «Et si les œuvres changeaient d’auteur ?», est révélateur de sa démarche : prendre le parti du paradoxe et de l’humour pour mener une vraie réflexion théorique. D’un livre à l’autre, en prenant à la lettre les théories de la lecture qui font du lecteur le co-auteur du texte lu, Pierre Bayard introduit de l’instabilité dans nos représentations du champ littéraire.
Publications
Balzac et le troc de l'imaginaire. Lecture de La Peau de chagrin (Lettres modernes-Minard, 1978).
Symptôme de Stendhal. Armance et l’aveu (Lettres modernes-Minard, 1980).
Il était deux fois Romain Gary (Presses universitaires de France, 1990).
Le Paradoxe du menteur. Sur Laclos (Minuit, 1993).
Maupassant, juste avant Freud (Minuit, 1994).
Le Hors-sujet. Proust et la digression (Minuit, 1996).
Qui a tué Roger Ackroyd ? (Minuit, 1998 et « Reprise », 2002).
Lire avec Freud. Pour Jean Bellemin-Noël, dir. Pierre Bayard (Presses universitaires de France, 1998).
Comment améliorer les œuvres ratées ? (Minuit, 2000).
Enquête sur Hamlet. Le Dialogue de sourds (Minuit, 2002).
Le Détour par les autres arts. Pour Marie-Claire Ropars, dir. Pierre Bayard et Christian Doumet (L’Improviste, 2004).
Peut-on appliquer la littérature à la psychanalyse (Minuit, 2004).
Demain est écrit (Minuit, 2005).
Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? (Minuit, 2007).
L'Affaire du chien des Baskerville (Minuit, 2008).
Le Plagiat par anticipation (Minuit, 2009).
Et si les œuvres changeaient d'auteur ? (Minuit, 2010).
SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE LIBRE
Symptôme de Stendhal. Armance et l’aveu (Lettres modernes-Minard, 1980).
Il était deux fois Romain Gary (Presses universitaires de France, 1990).
Le Paradoxe du menteur. Sur Laclos (Minuit, 1993).
Maupassant, juste avant Freud (Minuit, 1994).
Le Hors-sujet. Proust et la digression (Minuit, 1996).
Qui a tué Roger Ackroyd ? (Minuit, 1998 et « Reprise », 2002).
Lire avec Freud. Pour Jean Bellemin-Noël, dir. Pierre Bayard (Presses universitaires de France, 1998).
Comment améliorer les œuvres ratées ? (Minuit, 2000).
Enquête sur Hamlet. Le Dialogue de sourds (Minuit, 2002).
Le Détour par les autres arts. Pour Marie-Claire Ropars, dir. Pierre Bayard et Christian Doumet (L’Improviste, 2004).
Peut-on appliquer la littérature à la psychanalyse (Minuit, 2004).
Demain est écrit (Minuit, 2005).
Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ? (Minuit, 2007).
L'Affaire du chien des Baskerville (Minuit, 2008).
Le Plagiat par anticipation (Minuit, 2009).
Et si les œuvres changeaient d'auteur ? (Minuit, 2010).
SALLE FOKAL UNESCO - ENTREE LIBRE